HYPERICUM PERFORATUM
Millepertuis perforé
 
Extrait de :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Millepertuis_perforé
"Millepertuis commun ou millepertuis officinal (Hypericum perforatum L
Le phyto-médicament le plus prescrit contre la dépression nerveuse.
L'usage médicinal du millepertuis (Hypericum perforatum) remonte à au moins 
2400 ans,
 
Indications
Affections cutanées
On attribue à la plante des propriétés vulnéraires : c'est un émollient et un 
adoucissant pour la peau (en usage externe et immédiat). 
La plante entière, les fleurs ou les feuilles sont utilisées en traitement cutané 
pour leurs vertus apaisantes, mais elles peuvent provoquer des réactions de 
photosensibilisation.
 
Dépression
Dépression majeure
L'analyse indépendante la plus récente, menée par le groupe Cochrane, a couvert
 29 essais cliniques et plus de 5000 patients. Le millepertuis est d'une efficacité 
comparable aux ISRS, les antidépresseurs conventionnels, dans la dépression 
majeure. Sa tolérance est supérieure, puisqu'elle est comparable à celle d'un placebo
soit, d'après le groupe Cochrane, des taux d'effets indésirables équivalents à la moitié
 et au cinquième des taux pour les ISRS et les tricycliques respectivement.
Dépressions légères et modérées
Les études sur le millepertuis dans les dépressions légères et modérées indiquent
 également une efficacité comparable à celle des antidépresseurs agissant sur la 
recapture de la sérotonine (ISRS).
Les effets antidépresseurs du millepertuis sont dus principalement à l'hyperforine 
(en usage interne et au long cours).
Il est aujourd'hui autorisé à la vente en tant que médicament, comme en Allemagne
depuis 1984, car de nombreuses études cliniques ont prouvé son efficacité. 
La dernière étude publiée en 2005, montre que le millepertuis est aussi efficace 
sur la durée que l'antidépresseur de référence (l’Imipramine), mieux toléré et avec 
moins de risques de rechute.
Troubles déficitaires de l'attention
Il est également assez communément utilisé dans les troubles déficitaires de
 l'attention de l'enfant, du moins aux États-Unis avec, cependant, un effet contesté.
 Dans cette étude, l'extrait de millepertuis utilisé contenait à l'origine 0,3 % 
d'hypéricine mais les chercheurs l'ont laissé se dégrader jusqu'à ce qu'il ne 
contienne que 0,13 % d'hypéricine et 0,14 % d'hyperforine. Comme les 
concentrations d'hyperforine n'ont pas été établies au début de l'étude et les 
concentrations d'hyperforine et d'hypéricine étaient bien inférieures à celles 
utilisées dans d'autres études, il est difficile de tirer quelque conclusion que ce soit.
Effets secondaires et contre-indications
Le millepertuis est un inducteur du cytochrome p450, ce dernier étant un 
système enzymatique qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. 
Par ce biais, il peut diminuer ou augmenter l'efficacité de nombreux traitements.
La seule contre-indication sérieuse relève des problèmes cardiaques que la prise 
de millepertuis peut accentuer (palpitations, arythmie, etc.) et il convient donc d'être 
très prudent lors d'utilisations parallèles avec des anti-dépresseurs ou des 
neuroleptiques
De nombreuses interactions médicamenteuses sont répertoriées pour le millepertuis.
Déconseillé avec d'autres antidépresseurs (risque d'apparition d'un syndrome 
sérotoninergique),
la plante est contre-indiquée pour certains médicaments métabolisés par l'une 
des principales isoenzymes des cytochromes P450 (CYP3A4).
Ainsi, la plante est à proscrire en cas de traitements par :
Médicaments anticoagulants oraux ;
ciclosporine (immunosupresseur) ;
tacrolimus,
sirolimus ;
antirétroviraux inhibiteurs de protéases (anti VIH) ;
Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (anti VIH) ;
irinotécan (anticancéreux) ;
Anticonvulsivants
(carbamazépine, éthosuximide, felbamate, fosphénytoïne, lamotrigine,
phénobarbital, phénytoïne, primidone, tiagabine, topiramate, acide valproïque,
valpromide), sauf gabapentine et vigabatrine.
 
Et elle est déconseillée en cas de traitements par : 
Digoxine, théophylline, phénytoïne, contraceptifs oraux (risque de grossesse).
Le millepertuis peut, chez certaines personnes, exacerber les émotions.
Il peut également inhiber l'effet de médicaments comme la digoxine, la théophylline,
 les anticoagulants à base d'anti-vitamine K, des contraceptifs oraux et certains 
antidépresseurs, ou d'autres moins utilisés comme la ciclosporine, des traitements 
contre l'infection à VIH (sida) comme l'amprénavir ou l'indinavir, ou certains 
anticancéreux.
Le millepertuis agirait au niveau neuronal en inhibant la recapture de certains 
composants, comme la dopamine, la sérotonine et la norépinéphrine, ce qui 
expliquerait son action dans la dépression.
Le millepertuis comporte un très grand nombre de composés actifs. 
Parmi les très nombreuses molécules actives identifiées (en fait des pigments), 
l'on retrouve principalement les groupes suivants :
•   L’hypéricine et ses analogues typiques du genre Hypericum, ce sont des 
naphthodianthrones proches de l’hypéricine (deradical hydrogéné, R = H) : 
protohypéricine (R = H), ou de radical hydroxylé : pseudohypéricine (R = OH), 
cyclopseudohypéricine, pseudoprotohypéricine (R = OH), etc.
 
Attention, ces composés d'un rouge intense ont des propriétés phototoxiques. 
Des bovins en ayant consommé jusqu’à 7 g(dose estimée) ont présenté des
 symptômes phototoxiques à type de bulles ou de brûlures, pouvant aller jusqu'à 
la mort.
Mais les doses utilisées en médecine humaine sont 50 fois plus faibles, ce qui
 élimine, de principe, les complications phototoxiques. 
Cependant les patients absorbant plus de 100 mg de principe actif par jour,
 doivent éviter toute exposition solaire intense et/ou prolongée.
• les dérivés du phloroglucinol avec l’hyperforine ;
• les flavonoïdes, mais aussi les biflavones avec l’amentoflavone ;
• les caroténoïdes : responsables de la coloration jaune des fleurs de millepertuis,
 ce sont des xanthophylles liposolubles souvent combinés à l’acide myristique. 
Ces xantophylles hydroxylés de type lutéine peuvent aussi être : monoépoxydés 
avec la trollixanthine et le trollichrome ou diépoxydés comme la violaxanthine
 et la lutéoxanthine,
Le groupe des xantophylles époxydés représente 95 % des pigments liposolubles.
• les procyanidines ;
• et certainement encore d'autres substances encore à identifier."
Extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Millepertuis_perforé
 
 
 
 
 
Autres sources : 
BIBLIOGRAPHIE:
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 farmacologico di 400 piante di tutto il mondo” - Ghedina & Tassotti editori s.r.l. -
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- Tina Cecchini – Enciclopedia delle erbe
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- Padre Gianfranco Lazzari - L’Erbario
 del Frate - EDIZIONI S. MARCO LITOTIPO
- Alberto Fidi - Erbe e Piante medicinali -
FRATELLI MELITA EDITORI
- AA.VV. - Enciclopedia chimica – USES ed., Firenze
-
Benigni R., Capra C., Cattorini P.E. – Piante medicinali: chimica, farmacologia e terapia –
Inverni della beffa ed, Milano.
- Duraffourd C., D’Ervicourt L., Lapraz J.C. – Cahieres de 
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- Maugini E. – Botanica farmaceutica –
CLUSF ed., Firenze 1976
- Pomini L. – Erboristeria italiana – Vitalità ed
- Valnet J.,
Duraffourd C., Lapraz J.C. – Phytotérapie et aromatherapie – Presse de la Renaissance,
Paris 1978
- Massari E. – Erbe in Cina – Milano 1981
- Penso G. – Piante medicinali nella 
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- Enrica Campanili – Dizionario di fitoterapia 
e piante medicinali – Tecniche Nuove - MI
- Larousse - “Encyclopédie des PLANTES 
MÉDICINALES identification, préparations, soins” - Larousse-Bordas – 1997
-
Tom Wilsons - “Guarire con le erbe, i consigli, le malattie, le ricette, le dosi nella più 
ricca raccolta di erboristeria” - Fratelli Melita Editori
- Dr. G. Fort - “Guide de traitement 
par les plantes médicinales et phytocosmétologie, soins de beauté” - Editions Heures
de France - Paris, 1976
 
 
VOIR AUSSI :
 
TSA 7 -HYPERICUM PERFORATUM